Télétravail & capacité d’adaptation

Le verdict est tombé, nous voilà confinés pour un mois au moins. Le télétravail est à nouveau généralisé, et certaines entreprises qui étaient réticentes avant la crise sanitaire doivent bien avouer aujourd’hui que c’est une alternative possible à mettre en place. 

Mais voilà, si c’est une bonne nouvelle pour certains, d’autres se retrouvent parfois face à une situation qu’ils ne connaissent pas et qu’ils ont du mal à appréhender. Il faut dire que se retrouver à travailler depuis chez soi peut entraîner nombre de problèmes : le travail est entré chez nous par la grande porte de façon soudaine. Nous n’avons plus d’horaires fixes, moins d’interactions sociales et une impression de perte de contrôle qui amplifie notre stress. 

La gestion de cette nouvelle situation dépend de la capacité d’adaptation de chacun, mais pas seulement ! En cette période, il est plus que nécessaire d’avoir un manager champion de la communication. Le votre est loin d’être un as ? N’hésitez pas à le solliciter pour avoir des réponses. Cela vaut mieux que des suppositions, comme nous l’avons déjà évoqué précédemment. 

C’est également le moment de mieux vous organiser en priorisant vos tâches. Vous aurez l’impression d’être moins submergés ou perdus. Profitez aussi de ce moment pour vous former et apprendre de nouvelles choses. Voyez cette digitalisation comme un moyen, et non comme une fin.

Chômage partiel & syndrome de l’imposteur

Le chômage partiel et le chômage technique font désormais partis de notre vocabulaire. Il faut dire que c’est une pratique qui est de mise en ce temps de crise. Si l’activité de certains a été réduite à néant, elle a été réduite en grande partie pour d’autres. Une situation qui donne l’impression que nous sommes inutiles, voire « non essentiels » selon les termes utilisés par le gouvernement.

Il n’en fallait pas plus pour que le syndrome de l’imposteur pointe le bout de son nez. Nous avons l’impression d’être payés à ne rien faire, d’être un poids pour notre entreprise, nous voyons nos collègues partir les uns après les autres et nous ne savons pas vraiment si la boîte survivra à cette épreuve. Bien que légitime, ce sentiment d’inutilité est totalement faux. 

Cette période, bien que frustrante, est un bon moyen de vous former, de revenir au bureau encore plus performant qu’avant. Vous serez alors un atout pour votre entreprise !

Chômage longue durée & sentiment de honte

Que vous soyez au chômage avant la crise sanitaire ou fraîchement licenciés, la situation actuelle n’est pas des plus rassurantes. Parfois, le sort s’acharne et la situation s’éternise.

Personne n’est aujourd’hui à l’abri d’une période de chômage. Et contrairement à certains préjugés, c’est une période très énergivore. Socialement, cela devient aussi très difficile. Nous entendons les autres parler de leur journée épanouissante au travail, de leurs projets, et nos proches nous demandent sans cesse comment avance notre recherche de travail. Cela peut faire émerger un sentiment de honte. 

Le chômeur longue durée emprunte le chemin du deuil : choc / déni / colère / peur / tristesse / acceptation / pardon / quête de sens et de renouveau / sérénité et paix retrouvée. 

Cette période peut être vue comme une opportunité. Une façon de se retrouver, de faire le point. Mais une fois que cela est fait, comment garder la motivation, la confiance en soi et rester focus sur son objectif ? 

Un seul point commun : la motivation !

Le chômage comme le télétravail n’est pas une fatalité, mais une situation transitoire. Pour rester motivés, plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • Rester actifs : conserver un rythme et structurer sa journée. Il faut exiger une tâche par jour pour garder le rythme et ne pas se laisser aller. Une activité stimulante intellectuellement ou physiquement vous y aidera ;

  • Se faire aider : attention à la solitude et à l’isolement. Il existe plusieurs structures pour être accompagnés si vous êtes au chômage. Dans tous les cas, restez entourés (même virtuellement) ;

  • Se réinventer : nous sommes autre chose que notre travail.  A l’avenir, ne vous présentez plus sous l’angle unique de votre emploi et affirmez votre identité. C’est aussi un bon moment pour vous former ;

  • Devenir bénévole : le chômage pose la question du sens que nous donnons à notre vie. Pour répondre à cette quête, il est bon de s’investir en étant bénévole et en appartenant à un nouveau groupe social. Faire des choses qui nous ressourcent, nous plaisent, nous apportent de l’énergie positive, même en télétravail ;

  • Prendre soin de soi : lassitude, frustration, démoralisation, tristesse… Ne pas se laisser aller est la clef. Il est essentiel de se fixer un objectif perso atteignable ou quelque chose à apprendre pour avoir l’impression d’avancer dans un projet ;

  • Croire en soi : le temps passé hors du marché du travail  ou chez soi conduit à nous dévaloriser, à penser que nous ne sommes plus formés, plus à la hauteur. Ne pas se remettre sans cesse en question vous aidera à continuer de croire en vous ;

  • Rester soi-même : ne jouez pas un rôle pour rentrer dans une case ou correspondre en tout point à une offre d’emploi. Cette offre ne vous correspond pas ? Alors vous n’y serez pas heureux ;

  • Bien s’entourer : l’entourage a un rôle important à jouer dans la motivation des personnes. Il faudra néanmoins veiller à s’entourer de personnes bienveillantes.