❝Pour déprogrammer ses fausses pensées, il faut apprendre à les regarder en face au lieu de regarder le monde à travers elles.❞ – Petra Kolber
Si tu es perfectionniste, tu connais bien la peur : peur d’être démasquée (syndrome de l’imposteur quand tu nous tiens…), peur de ne pas mener à bien un projet, peur de mal faire / mal dire, peur de l’échec, peur de [à toi de remplir ce qui te chiffonne ici] …
Les perfectionnistes sont des personnes qui échafaudent sans cesse des scénarios idéalisés et insensés. La déception est donc aussi prévisible qu’atroce. C’est un véritable cercle vicieux qui ne nous fait absolument pas avancer. A chercher la perfection, impossible de nous sentir bien et heureuses.
Pourquoi ? Tout simplement parce que cela nécessite de vivre dans le présent, et que les perfectionnistes ont tendance à ressasser les erreurs du passé et / ou anticiper celles de l’avenir. Cela amène ensuite à penser que rien ne se passera jamais bien et rend les perfectionnistes totalement passives « Boarf, à quoi bon de toute façon ? »
Cela s’explique par la peur, comme je te le disais au début. Et, à la lecture de ces lignes, tu es sans doute en train de te dire « Ok, donc, il faut que je me débarrasse de ma peur ». Pas vraiment…
La peur est en nous depuis toujours et c’est grâce à sa participation à notre système d’alerte que nous sommes toujours en vie. Nous pouvons même dire que la peur fait partie intégrante de nous. Impossible donc de s’en débarrasser (et tant mieux ! Si tu as vu la série Locke and Key, tu dois savoir ce qu’il se passe si tu supprimes la peur de ta tête…).
Alors qu’est-ce qu’on fait ? On essaye de comprendre cette peur et de repérer quand elle est utile / justifiée, et quand elle ne l’est pas. Pourquoi elle nous maintient parfois sur place et pourquoi elle nous pousse parfois à avancer. En résumé, on déprogramme ses fausses pensées en les regardant dans les yeux.
La peur est aussi là pour te montrer ce qui est important pour toi. Alors, plutôt que de te dire « J’ai peur d’essayer quelque chose de différent », pourquoi ne pas reformuler mentalement en « Je suis excitée et heureuse de ce nouveau défi » ? A force, ton cerveau comprendra qu’il n’y a pas de menace, et la peur laissera place à l’excitation dans les moments où elle est inutile.
Je te le répète, les émotions négatives comme la peur n’en sont pas. Elles sont certes désagréables, mais en regardant ce qu’elles ont à te dire, tu reprends le pouvoir. N’oublie pas que tu n’es pas seule à ressentir tout cela, et que ce n’est en aucun cas un signe de faiblesse.
Un peu d’auto-coaching :
Pour déprogrammer tout cela et reprendre le contrôle, je vais te parler de la méthode SOAR-Q :
- Stop : je m’arrête et je prête attention à la peur qui monte en moi quand [ajoute la situation qui te fait peur].
- Observe : j’observe ce que je ressens et je décide de le modifier.
- Ajuste-toi : j’ajuste ma petite voix intérieure en reformulant ma peur.
- Réfléchis : je réfléchis à cette peur et je comprends désormais ce qu’elle a à me dire.
- Questionne-toi : je me demande ce que je peux faire pour instaurer ce nouvel état d’esprit dans la durée.
Si tu souhaites aller plus loin dans ce travail, je peux t’y accompagner. Je te propose de réserver dès maintenant ta première séance gratuite et sans engagement pour en discuter !