❝La vie est très intéressante… En fin de compte, certaines de vos plus grandes douleurs deviennent vos plus grandes forces.❞ – Drew Barrymore
Aujourd’hui, j’avais envie de porter un message d’espoir. Un message à toutes celles qui ne se sont pas encore trouvées ou qui n’arrivent pas à s’affirmer, qui ne sont pas épanouies dans leur vie personnelle, qui ne s’y retrouvent pas dans leur travail… Tout ça, je l’ai traversé. Et, je te comprends.
Ce vide que tu ressens, je l’ai ressenti. Cette boule au ventre quand tu acceptes des situations qui te font du tort, je la connais. Cette peur de déplaire, de trop plaire, d’échouer, de réussir, d’être trop, de n’être pas assez, je sais ce que c’est.
Je te présente celle que j’étais avant. Ca ne se voit peut-être pas, mais cette fille accepte tout et n’importe quoi tant qu’elle a l’impression qu’on lui porte de l’attention.
Ouais, j’en ai accepté des situations désagréables. J’ai accepté d’être celle qui prenait sous son aile des personnes qui n’avaient pas envie de s’en sortir, des personnes qui aimaient se morfondre, des personnes qui profitaient de moi et de mon hospitalité, en mettant en péril ma propre santé mentale, juste parce que je m’étais donnée pour mission d’aider ces personnes (qu’on appelle « vampires énergétiques »), plutôt que de m’aider moi-même.
J’ai accepté bien trop de fois les regards d’hommes qui se fichaient pas mal de ce qui se cachaient derrière ma carapace. Juste parce que j’avais l’impression d’exister, j’avais l’impression que ça faisait de moi une femme.
J’ai accepté bien trop de fois de rentrer chez moi en pleurs après une journée de travail, parce qu’on me donnait des tâches chronophages, parce qu’on me parlait comme de la merde, parce qu’on me demandait de ranger tranquillement au placard mes émotions, mais qu’elles ressortaient puissance 10 une fois que je franchissais la porte de chez moi.
Et puis, un jour, je me suis dit que c’en était trop. Que j’étais désormais une adulte, et que malgré mon passé parfois lourd à taire et à porter, j’étais désormais responsable de la vie que je menais.
J’ai réalisé que j’étais responsable de mes choix, de mes relations amicales et amoureuses, de mon rapport avec moi-même, avec ce corps que je n’aimais pas (alors qu’il était parfait comme il était), que j’étais responsable d’accepter ou non le mauvais traitement qu’on me faisait subir au travail. Responsable de ces pleurs tous les soirs parce que je n’étais pas heureuse.
J’ai décidé de me faire accompagner, et j’ai choisi une thérapie de 6 mois d’EMDR parce que c’est ce qui convenait le mieux à mes problématiques de l’époque (soigner les traumas d’enfance pour effacer les pensées toxiques que j’avais de moi-même dans le présent).
Il a fallu encore un peu de temps après ma thérapie pour m’accepter pleinement et faire cette fameuse rencontre avec moi-même. Il aura fallu une vraie histoire d’amour aussi, pour accepter d’être aimée, et d’aimer. Pour me questionner sur moi-même et sur ce que je voulais vraiment.
Je ne vais pas te mentir, à ce stade-là de ma vie, le processus n’était pas terminé. J’avais trouvé un certain équilibre dans ma vie personnelle, mais je détestais ma vie professionnelle.
Entre temps, plusieurs mois après ma thérapie, j’avais trouvé un autre poste de Chargée de communication dans une autre agence toulousaine, mais je me sentais toujours vide et fânée.
Ce n’est que cette semaine que j’ai réalisé que ce que je ressentais, c’était le syndrome de l’imposteur ! Je n’étais pas une imposture sur mes compétences. J’avais les diplômes, les connaissances, et j’étais fière de ce que j’accomplissais. Fière par rapport à tout ça. Mais là où je me sentais être une imposture, c’était par rapport à moi-même. Bah oui, clairement, même si j’étais douée, je n’étais pas faite pour ce monde de faux-semblants, ni pour le salariat.
Alors, il aura fallu un bore-out (c’est comme le burn-out, sauf que tu t’ennuies) en novembre 2019 et un confinement en mars 2020 pour vraiment faire sauter toutes mes barrières pros et décider de me lancer dans l’entreprenariat (pour toi, il peut s’agir de changer de boîte ou de faire une reconversion pro bien entendu).
Tout ce que tu as pu ressentir, je le comprends. Moi aussi, je suis passée par tout un tas d’épreuves (parce que celles que je te cite ici, c’est les plus bisounours hein…) et qu’elles sont mes plus grandes forces aujourd’hui.
J’ai échoué, j’ai réussi, j’ai pleuré, j’ai sauté de joie, j’ai dansé, j’ai chanté, j’ai crié. Ces dernières années ont été faites de hauts et de bas, mais je me suis trouvée et j’arrive à l’assumer au grand jour, parce que j’ai repris confiance en moi sur bien des points (note à toi-même : on ne cesse jamais d’évoluer mais on peut reprendre assez confiance en soi pour arrêter de se chercher !).
C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de devenir Coach en développement personnel. Pour te permettre à toi aussi de dépasser tout ça, de reprendre confiance en toi et de faire un pas vers toi-même, de façon saine et durable.
Parce que ouais, malgré un problème d’amour propre en juin 2018, je suis parvenue sans soucis à faire des photos de moi nue en septembre 2019 (la photo que tu vois au début de la newsletter).
Il a fallu tout un tas de facteurs, d’épreuves et du temps. Et si je peux te permettre d’accéder à tout ça de façon accompagnée et plus directe, j’en serais honorée.
Tu l’auras donc compris, toute cette histoire, je la mets au service de mes offres. Mes séances individuelles, mon programme d’auto-coaching pour t’aider à trouver ta voie pro, et plus récemment, mes ateliers en présentiel et en distanciel (sur le syndrome de l’imposteur pour l’instant).
J’espère que tu trouveras en toi la force de faire le grand saut aussi. Parce que même si ça ne sera pas toujours confortable, je te promets que ça en vaut la peine. Ready ?